Première chose à savoir : la curiosité est un vilain défaut. Seconde chose à savoir : on n'est pas obligé de manger une curiosité. Parce que les auteurs de ce livre nous ont sorti à peu près ce qui se faisait de plus hard à manger de part le monde. Et moi au moins, j'ai la dessence de créer des choses globalement fantaisistes et imaginaires. Mais non, il a fallu que ces deux auteurs fassent un travail sérieux de recherche de recettes réellement existantes. Et là on touche à un problème sémantique : Où se termine l'anticuisine et où commence la cuisine ? "Tiens chérie, et si on mangeait du requin pourri enterré dans le sable, ce soir. Comment, Chérie ? Tu préfères du phoque crue à même la carcasse ? D'accord, je vais tuer Bibi !"
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Le Cabinet des curiosités culinaires, par Christophe Casazza et Virginie Descure